Merci à Elle
Leur fin n’atteint en rien
L’éther de nos moments communs,
chevauchement d’instants,
semés dans l’espace-temps.
Merci !
Promenades et ballades ont habillé notre désir de se découvrir.
Toutes m’ont comblé de sérénité et de souvenirs.
Merci pour nos échanges oraux
Même si,
Ce qui nous différencie
Arrête le flot des mots.
Un « Je ne suis pas là pour ça », lâché avec spontanéité
Sur le tarmac du supermarché, m’a ramené à ma réalité :
« Je suis » construit autour de « çà » depuis des décennies.
« Pas » possible d’ancrer mon bonheur dans la durée
si l’être désiré ne dépasse pas ses intérêts particuliers !
La vie d’un humain organisé est confrontée à « ça » pour la vie.
Merci pour les plats et mets savoureux.
Quel bonheur d’être deux !
Ce qui sucrait et fruitait le début de mes journées
Aurait pu en témoigner.
Merci d’avoir accompagné la mise en accord de nos corps
Au point d’exulter la vie dans la petite mort.
Leur fin n’atteint en rien l’éther de nos moments communs.
J’aime ces bonheurs vécus qui n’en font qu’un ou UNE.
Pascal
Déposée le samedi 21 mars 2015 en fin de matinée,
Dans la boite aux lettres de Elle.