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Nos derniers SMS

Mon Amour : Nos derniers SMS du 19 décembre 2016

 

Elle : « Comment pouvons-nous ne pas rajouter de la souffrance à la souffrance ? Nous devons pouvoir chercher et trouver ensemble. J'y suis disposé. Bien à Toi. »

Lui : « Je reçois chacune de tes explications-affirmations comme des coups de hache dans l'arbre qui grandissait. Enfin, je croyais qu'il grandissait. Réfléchis avant de me proposer quoi que ce soit.

Je ne souffre pas parce que je suis resté sincère, honnête, exigeant, attentionné et...aimant.

La journée d'hier a prouvé que cela ne servait à RIEN. Les fils sont cassés. L'arbre est tombé. Bonne journée.

Elle : À tes mots, je demeure impuissante. Je ne sais pas faire en face de tout cela. Mes mots, mes actes,...tout est passé au crible et effacé ou mes intentions détournées. Que proposes-tu pour ce qui peut être fait, dit, échangé, ne soit pas vécu par toi comme un coup de hache dans l'arbre que nous voulions faire grandir ? J'attends tes propositions. Je souffre, même si je suis restée droite, aimante, sincère et honnête. Je souffre que nous n’ayons pas pu accorder nos destins malgré tous les outils que nous avons. Mais les zones d'ombre sont bien plus actives que celles qui sont visibles. C'est là que nous sommes attendus-es et nous n'avons pas trouvé les clefs pour ouvrir le livre. Je souffre surtout parce que je t'aime et que je ne sais pas faire sans ces clefs. Voilà.

Lui : Mon Amour, je n'ai pas les réponses à ta demande. Je n'ai pas de « propositions » en dehors de vivre la vie avec ses particularités, ses difficultés, ses contradictions et ses loupés. Je ne me sens pas responsable de ta souffrance...Je suis ignorant de ce qu'il faut faire et j'assume mon ignorance au risque de te perdre.

Elle : Bien sûr que tu n'es pas responsable de ma souffrance. C'est un dialogue entre moi et mon destin. Devant nos impuissances, peut-être le temps, que nous pouvons accompagner, nous dira... Je ne sais.

Lui : À suivre... J'ai écrit : « Le temps est un allié qui désire être accompagné ». Peut-être que cela nous concerne aussi ? Je ne sais pas...Je te souhaite de bonnes fêtes. Je partirai d'ici le premier avril.

Elle : Toi comme moi, nous avons fait notre Possible pour tenter de fonder un couple avec ce que nous sommes et ce que nous avons été depuis le lointain des âges. Aucun coupable, aucune victime. Deux impuissants. Il reste en moi de l'estime pour toi, de l'amitié et une immense tendresse qui me fait te dire que quoiqu'il arrive je suis là. Au nom de tout ce que nous partageons et avons partagé je te demande de graver cela dans ton cœur et ne pas rester dans le froid...

Mercredi, si tu le permets, je passerai te rendre visite à l'heure qui te convient. 19/12/16

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